Pendant plusieurs saisons, Ayla et son compagnon Jondalar ont tout partagé. Ils ont taillé le silex, entretenu le feu, chassé le renne et le cerf, construit des abris et des bateaux. Ensemble, ils ont eu peur et froid, et vécu dans une intimité du corps et de l'esprit qui a fait naître en eux un sentiment troublant et inconnu.
Le clan remuant des Chasseurs de mammouths qui les accueille est stupéfait par ce couple de géants blonds aux yeux bleus qui savent monter à cheval et apprivoiser le loup. Parmi eux, Ranec, le sculpteur, est ému par Ayla. Le combat immémorial de l'amour et de la jalousie s'est déclenché.
(Re)naissance d’un nomade
(Re) partir à l'aventure après un grave accident : un pari osé !
Bastien, lors de son premier voyage à vélo en Europe, va de révélations en désillusions... 18.000 km de rencontres déterminantes qui cristallisent ses valeurs humanistes et le font grandir, dans la frugalité...
Ce récit introspectif, relaté avec franchise, est une quête du bonheur, de sens, d'harmonie et de sérénité: un éloge de la Liberté.
Bastien DELESALLE est né en 1984 et vit sur la route depuis 2011. Son aventure l'a déjà amené à découvrir 50 pays, ainsi qu'à pédaler 60.000 km en Europe. Après son premier livre FUITE, paru en 2020, il revient sur les origines de son mode de vie à travers deux nouveaux ouvrages intimement liés, Le virage et (Re)naissance d'un nomade.
…concept idéologique tres personnel cristallisé par le triptyque
« pacifisme - humanité -ecologie ». Essentiel à mon équilibre, ce schéma de pensées servait de support concret à ma vision utopique d'une Terre sans fous — traduit de No Mad's Land. Ce jeu de mots anglais était un pied de nez volontaire à l'expression militaire no man's land : « un territoire inoccupé entre les lignes de deux belligérants », nous éclaire le dictionnaire.
Autrement dit, une zone exempte de tout conflit qui sépare des pays frontaliers en état de guerre... Un lieu sans haine, sans armes et sans violence !...
À travers ses écrits, et notamment son précepte « sois le changement que tu veux voir dans le monde », le vénérable Gandhi m'avait inculqué l'importance de l'introspection. Ce travail personnel m'aidait à pourchasser les plus enfouies de mes incohérences...
Je visais une adéquation maximale entre mes paroles, mes pensées et mes actions : l'ouvrage d'une vie.
Depuis dix ans, j avais une autre quête permanente : je tentais d'atteindre la Paix Intérieure - et j'avoue que j'avais subi bien des échecs, amoureux et familiaux notamment. Je persévérais pour exorciser toute agressivité de mon être et trouver l'apaisement complet de mon âme, pour mon propre bien-être et celui de mon entourage ; ma très modeste contribution à la pacification globale.
Ma philosophie de la non-violence était également mue par une profonde aspiration de voir un jour régner la Paix Universelle... Vain idéal ?... Pourtant, si la fraternité planétaire était considérée comme un besoin primaire indispensable à la survie de notre espèce, chacun de nous aurait la possibilité de jouir d'une totale sécurité, et nous serions unis alors par des liens invisibles mais puissants. Hélas, l'Humanité ne semble.
Dans l'ordre de ma lecture, fin de la trilogie de Bastien. La boucle est bouclée, et la grande boucle sur la route redémarre sur les chapeaux de roues.
C'était une belle mise en abyme de lire les aventures de Bastien sur le bord d'une voie verte ou d'une piste au milieu de nulle part. J'ai évidemment trouvé un echo si particulier au triptyque « pacifisme - humanité -écologie » pour définir son No Mad's Land. Oh que je comprends cette envie !Bref, tout ça pour vous dire que j'ai adoré suivre les aventures et mésaventures de Bastien sur les routes et avec l'espèce humaine capable du meilleur comme du pire. On se croisera peut-être un de ces tours, et d'ici là, faites comme moi et suivez le parcours de Bastien sur les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/bastiendelesalle.nomadsland
Bon vent d'ici là !
Le virage
Tout plaquer : beaucoup en rêvent, peu le font. Bastien, lui, saute le pas à vingt-sept ans mais rien ne se passe comme prévu. En Australie, un grave accident le contraint à l'immobilité et à un voyage intérieur, ce qui va le conforter dans sa métamorphose, à tout jamais... Son autobiographie traumatique, intime et émouvante, à la fois sombre et lumineuse, est un message d'espoir, une apologie de la résilience et du dépassement de soi : un hymne à la Vie.
Cette attaque avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase de mon indignation face à la violence du monde. Toutefois, le pêcheur primitif m'avait permis de comprendre que j'avais atteint un but depuis longtemps recherché... C'est un paradoxe mais j'irais presque jusqu'à remercier cet homme de m'avoir agressé. Depuis des années, mon esprit se préparait à ce jour. Mon attitude non-violente face a l'étranglement avait conforté une idée qui s'imposait et inondait mon esprit : la Paix Universelle passe avant tout par la Paix Intérieure de chacun. Toujours cloué au lit, j'avais désormais honte de mes « con-portements» d'autrefois. Dans cette société aux valeurs parfois cruelles, j'avais envie de vivre la tête haute et de semer de la joie, pas de la haine. La positivité appelle la positivité. Soudain, une plénitude émotionnelle m'emplit et m'offrit de la force pour affronter le monde.
LIRE LA SUITEEt plus que jamais, j'avais un besoin viscéral de retrouver ma liberté, l'équilibre de ma vie, et de sortir enfin des sentiers battus de ma convalescence. J'étais réconcilié avec mon passé, mon père et mes émotions, et je me sentais prêt à poursuivre ma révolution pacifique. Je voulais une Terre sans fous.
REGROUPERAlors, je crois que c’est le premier livre depuis mon départ qui me met mal à l’aise. Je vais spoiler pour ceux qui auraient envie comme moi de se plonger dans ce livre sans connaître l’histoire de Bastien, passez votre chemin...
Après avoir fini le livre, le fait le plus remarquable, c’est que je me suis mis à penser à Bastien alors que je gravissais une pente assez raide avec mon vélo. Je me disais, non, tu ne mets pas le pied à terre, rappelle toi ce que Bastien a enduré dans la piscine… Pour ça, je crois qu’on peut dire que l’objectif est atteint ! Donner du courage sans donner de leçons dans un beau livre autobiographique, merci Bastien.
Ce qui m’a dérangé maintenant. J’ai voulu aller au bout du livre sans interruption, parce que c’était pesant, non par la forme ni l'écriture, mais par l'épreuve endurée par Bastien.
Je savais que si je posais le livre, j’aurai eu du mal à m’y remettre. J'étais comme en apnée, je comptais les mois... Je ne m’attendais pas à "partager" tous ces moments de souffrance. Mon côté sensible a eu du mal à tenir le choc. J’imaginais voir arriver le pourquoi du vélo plus tôt, et en réalité, tout le livre l’explique si bien, page après page, mais c’était pas ce que j’avais imaginé. La pente était encore plus raide !
Bref, au final, le but est atteint ! Et ils vécurent heureux…
Plus anecdotique, je vais piquer l’idée de créer une rubrique Musiques sur le tour avec les chansons qui m’accompagnent pendant le périple…
Et je vais prendre un livre plus léger de 720 pages, retour dans les cavernes avec Ayla, avant de lire ton 3e livre....
Bastien DELESALLE est né en 1984 et vit sur la route depuis 2011. Son aventure l'a déjà amené à découvrir 50 pays, ainsi qu'à pédaler 60.000 km en Europe. Après son premier livre FUITE, paru en 2020, il revient sur les origines de son mode de vie à travers deux nouveaux ouvrages intimement liés, Le virage et (Re)naissance d'un nomade.
Les enfants de la terre tome 2 – La vallée des chevaux
Passé la surprise et l'émerveillement suscités par Ayla, la jeune étrangère aux cheveux blonds qu'ils ont recueillie, les hommes du " clan de l'ours " ont pris peur de ses dons extraordinaires. Parce qu'elle prétend chasser comme les hommes, parce qu'elle éprouve des sentiments inconnus d'eux, parce qu'elle voudrait garder son enfant pour elle seule, Ayla sera maudite et exilée. " Pars à la recherche de ton peuple, lui a dit Iza la guérisseuse. Va vers le nord, retrouve ton clan et un compagnon. " Un long voyage solitaire commence, au bout duquel Ayla rencontre deux jeunes gens. L'un deux est Jondalar. Comme elle, il est blond et ses yeux sont bleus.
Fuite
Voyager, à lui seul le mot peut faire rêver...
Après neuf années de nomadisme, Bastien aurait pu nous faire traverser une île paradisiaque et nous dépeindre des couchers de soleil envoûtants. Mais non ! C'est au Royaume-Uni, aux prises avec la réalité de son quotidien, qu'il a décidé de nous emmener. Sans tente, alors que la pluie fait rage, il va devoir redoubler de persévérance, d'inventivité et d'audace, pour chaque soir dormir au sec. Cette difficulté physique et mentale, sur laquelle il appuie ses réflexions, le pousse à aller, comme à son habitude, à la rencontre des autres.
À travers ce court extrait d'une vie atypique à vélo, il nous ouvre, avec simplicité, les portes de son univers profondément tourné vers l'humain, où se succedent douleur et joie, déception et gratitude...
- Désolée, je vis seule. Vous savez ce que c'est, avec tout ce qu'on entend.
Cette phrase m'ayant toujours exaspéré, même si je pouvais la comprendre, encore plus venant d'une femme, je demandai :
- Et qu'est-ce qu'on entend ?
Vous savez bien, à la télévision, tout ça...
J'avais envie de donner mon avis sur le matraquage médiatique négatif en le comparant avec ma vision positive de la rencontre avec un ou une inconnu, mais je me retins pour ne pas me positionner en donneur de leçons.
- Comme je viens de vous l'expliquer, je ne vous demandais pas de dormir chez vous, juste d'utiliser le petit cabanon là-bas tout au fond de votre immense jardin. Mais je vous remercie quand même. Bonne soirée.
J’ai croisé la roue de Bastien sur les réseaux sociaux et j’ai eu tout de suite envie de lire ses livres. Il a abordé l’ordre de lecture conseillé à ses lecteurs dans une de ses publications, pour leur laisser ce choix au final. Ayant commandé les trois, j’ai choisi l’ordre d’écriture plutôt que l’ordre chronologique de l’aventure. Je me suis dit que partager une partie de son quotidien d’avant de remonter aux sources étaient une bonne façon de voir comment il avait évolué depuis son idée de partir.
Le titre m’interpellait aussi, à un moment où je faisais un point lors de deux journées de pluies intenses sur mes motivations à être parti moi aussi avec mon vélo et mon van.
Ce livre m’a fait penser aux autres références plus ´médiatiques´ de "j’irai dormir chez vous" et "Nus et culottés". Il y a toujours une belle étoile qui brille quelque part quand on est aligné avec ses valeurs et ses rêves semble-t-il. Merci Bastien, voilà un livre qui remonte le moral un jour de pluie. Suite au prochain épisode.
Bastien DELESALLE est né en 1984 dans le Nord de la France. À l'âge de 27 ans, il plaque une carrière toute tracée de dessinateur informatique en bureau d'études pour partir à la découverte du monde, mais un grave accident de voiture en Australie le stoppe net dans son élan. Sorti du coma, il comprend que seul le voyage pourra le sauver. Il consacre alors près d'une année à réapprendre à marcher, avant de finalement monter sur un vélo, pour reprendre sa vie de nomade mise entre parenthèses. En 2020, son périple l'a déjà amené à découvrir 50 pays, ainsi qu'à pédaler 60.000 km en Europe. Il vit sur la route depuis 2011, et a écrit son premier livre FUITE principalement sous la tente...