Evidemment, si le seul risque de se garer sur une piste était de prendre un amende de 135 euros, cela ne serait pas si grave…. c’est surtout la mise en danger de la vie de personnes vulnérables sur leurs vélos ou autres par rapport à une circulation automobile et plusieurs tonnes d’acier. Alors les parades s’organisent…
Le hashtag #GCUM passe partout
Qui ne s’est jamais retrouvé en difficulté par le comportement d’un automobiliste irrespectueux de l’espace protégé et dédié des pistes cyclables ?
Stationner sur une piste met en danger ses usagers en les obligeant à un écart qui les envoie la plupart du temps sur la route, et sans aucune sécurité, puisque cet écart n’a pas été pensé ni prévu par les automobilistes de la chaussée.
Avec la période estivale, les circulations s’intensifient quasiment partout, et les comportements dangereux également.
Pour dénoncer et peut-être éduquer ou éveiller la conscience de certains automobilistes qui seront peut-être cyclistes pendant leurs vacances, une idée, un blog, un hashtag ont été créé, il y a une douzaine d’années : #gcum pour « Garé comme une M… » par une équipe en Alsace.
Usez du #GCUM sur les réseaux, et découvrez de véritables chefs d’oeuvres d’incivilité.
Pendant ce temps à Paris
Sur Instagram, le compte @pistes.cyclables.paris traque les pistes cyclables piétinées par les automobilistes au quotidien dans Paris et sa banlieue. Avec quelques pépites comme celle d’aujourd’hui.
Et dans les autres régions
Comme le phénomène n’est hélas pas limité à une région, chacun y va de son initiative.
Nous venons juste de parler de l’association La Ville à Vélo et de son opération #EtMaintenant sur les réseaux sociaux pour recenser le pire des aménagements cyclables dans la métropole de Lyon.
Rajoutons maintenant à la liste, une plateforme « Cyclo-fiches », lancée par l’association Vélo-Cité à Bordeaux.
Vous pourrez compléter la liste des « signalements » de stationnement gênants par toute une liste de précieux remontées de terrain qui seront transmises à la Mairie de Bordeaux : discontinuité, problème de carrefours, mauvais état ou dégradation, végétation…. et parfois, en quelques jours le problème est réglé ! Une collaboration participative a encourager entre les usagers et les aménageurs.
Vous avez d’autres exemples à nous signaler ? N’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires.